Journal Altitude : septembre 2021

Au secours de mes tomates!

Si vous avez un potager, il y a de fortes chances que la tomate y soit cultivée. Comment ne pas succomber aux arômes et au délice d’une tomate mûrie au jardin? Pourtant, malgré une expérience qui s’est développée au fil des années, mes récoltes ne sont pas toujours fructueuses. En fait, une saison trop courte à Saint-Donat m’a amenée à me questionner sérieusement sur l’avenir de la tomate dans mon potager. Impossible de mettre en terre tes plants chouchoutés avant le 25 juin parce qu’il fait trop froid la nuit et lorsque les tomates sont sur le point de mûrir, la météo est déjà en déclin… ça vous dit quelque chose? L’expérience ultime a donc été d’aménager (enfin!) une petite serre sur le terrain. Mon rêve! Je me sentais comme une fillette à qui on a offert une maisonnette! Je regardais mes rejetons pousser avec fierté et je les imaginais remplis de fruits rouges, savoureux et totalement bio. Mais ce que je ne savais pas, c’est que plusieurs surprises m’attendaient. Mon premier défi a été de contrôler la chaleur en ouvrant les portes tôt le matin et en installant des rideaux blancs pour éviter la cuisson des plants. J’ai ensuite adapté mes arrosages, car avec l’humidité ambiante, il est facile de trop arroser. J’ai aussi réalisé que ma progéniture était très heureuse, car la serre est rapidement devenue une jungle! Trop serrées, les tomates ont envahi l’espace et j’ai dû tailler plusieurs branches pour que les autres légumes puissent respirer.

C’était quand même impressionnant et la récolte se promettait fabuleuse… jusqu’à ce que de petits insectes se pointent le nez. De minuscules pucerons rouges se sont installés incognito et le temps que je m’en rende compte, ils avaient proliféré sur la moitié de ma plantation. Me voilà donc à la quête de moyens écologiques pour les éliminer : douches, pièges collants jaunes pour les attirer, coupe des branches les plus affectées. J’ai même attrapé une dizaine de coccinelles dans le jardin de ma mère pour les intégrer à l’intérieur de la serre. Mais les indésirables étaient drôlement coriaces et mon rêve de légumes bio s’envolait au même rythme que les résultats de mes efforts. Si bien qu’en ultime recours, je me suis résolue à utiliser un savon insecticide. J’ai finalement réussi à éradiquer l’ennemi. Au moment d’écrire ces lignes, le calme règne dans la maisonnée et mes tomates rougissent doucement. Je ferai certainement le pied de nez aux premiers gels de septembre, mais je me demande combien de temps mes tomates seront protégées par la serre. Promis, je vous fais un compte rendu dans mon article du mois prochain.  

N’oubliez pas la prochaine conférence de la SHÉDO le jeudi 16 septembre 2021 à 19h30. Mme Hélène Dubé présentera des idées d’aménagements écoresponsables de la cour à la berge. Si vous n’êtes pas déjà membre, vous pouvez payer 10$ pour cette conférence (paiement 48 heures à l’avance) par chèque, argent comptant ou virement Interac. Communiquer avec Monsieur Eddy Dupuis: e . d u p u i s @ h o t m a i l . c a

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(par Chantal Pepin, membre invitée).