Journal Altitude : novembre 2022

LA SHÉDO TERMINE SA SAISON EN BEAUTÉ !

Quelles journées incroyables nous ont été offertes par dame nature cet automne!
Pour clore en beauté, la SHÉDO vous invite à sa dernière activité de la saison.

ATELIER GRATUIT DE DÉCORATION DE POTS EXTÉRIEURS (par C. Dufresne)

Christian Dufresne est agronome et enseignant en horticulture ornementale au Centre de formation horticole de Laval. Il nous offrira un atelier de décoration de pots d’automne et de Noël gratuit! Venez faire le plein d’idées et courez la chance de gagner une des œuvres réalisées par notre animateur.

QUAND : SAMEDI le 26 NOVEMBRE 2022 à 13h30.

ENDROIT : Salle Jules St-Georges au 490 rue Principale à Saint-Donat.


Pour un accès facile à nos conférences l’an prochain, procurez-vous votre carte de membre à 25 $ (ou 40$ par couple) payable par Interac, chèque ou comptant : https://hortistdonat.org/devenir-membre.
Pour de plus amples renseignements au sujet de votre inscription à la SHÉDO, communiquez avec Monsieur Eddy Dupuis: e.dupuis@hotmail.ca  ou 819-424-5424.

● Chronique horticole : JOLIES COCCINELLES ?

Un beau samedi d’automne, notre jardin s’est retrouvé envahi de jolies petites bêtes à carapaces orangées, tachetées de noir : les coccinelles !  Ces petites bibittes nous reviennent chaque année, mais c’est la première fois que nous en voyions autant. Il y en avait partout sur les murs, le balcon et sur nos vêtements. L’une d’elles m’a même mordue ! Curieuse, j’ai eu envie d’en connaitre un peu plus sur ces intrigantes bestioles.

Nous avons dans nos jardins deux catégories de coccinelles, nos indigènes et le type asiatique. Ces dernières ont été volontairement introduites dans les années 1980 pour lutter biologiquement contre certains insectes, notamment les pucerons. Par la suite, elles se sont établies à l’état sauvage et nous les retrouvons maintenant dans toute l’Amérique du Nord et en Europe. C’est en 1994 qu’elles ont été observées pour la première fois au Québec. Leur couleur et le nombre de points peut varier, mais l’orangée à 19 points noirs est celle qui prédomine. Leur caractéristique commune est un « W » sur la tête.

La coccinelle asiatique ne survit pas au froid. Alors, contrairement à notre coccinelle indigène qui entre solitairement en dormance dans la nature, elle cherche par tous les moyens à s’introduire dans nos intérieurs douillets pour hiberner. Et elle le fait en grands rassemblements, particulièrement lorsque l’automne est chaud comme cette année. Au printemps, nous la retrouverons dans nos portes et fenêtres, prête à sortir à l’extérieur pour pondre ses œufs. 

La question qui chatouille : ces nouvelles venues sont-elles utiles ou nuisibles ? Ce sont des bestioles voraces d’insectes nuisibles tels les pucerons, elles sont donc utiles au jardin comme toutes les variétés de coccinelles. Elles sont une source  de nourriture pour plusieurs insectes et animaux, ne transmettent aucune maladie et sont sans danger pour nos maisons. Elles peuvent mordre, mais c’est inoffensif…ouf ! Par contre, elles  peuvent émettre un liquide qui tache à l’odeur désagréable. Elles sont aussi de plus en plus préoccupantes, car elles sont envahissantes et entrainent le déclin de nos coccinelles indigènes. Par ailleurs, Éric de Fontaine, chez Optimum gestion parasitaire, nous rappelle qu’aucun insecticide n’est homologué pour régler le problème (selon Ici.Radio-Canada le 06/10/2022).

Je suis particulièrement triste pour nos coccinelles indigènes ! Mais je comprends qu’avec leur capacité de reproduction incroyable, nous n’avons d’autres choix que d’apprendre à vivre avec nos nouvelles compagnes.  Elles ont la chance d’être jolies et ont tout de même leur utilité au jardin. Cette semaine, j’ai trouvé une petite coquine bien installée dans une de mes plantes intérieures et j’ai décidé de l’adopter. Si je la laisse faire son travail, peut-être deviendra-t-elle mon alliée?  Pour protéger notre maison d’une invasion, le mot d’ordre est de calfeutrer toutes les entrées possibles. Voyons ça comme un beau moyen de corriger l’isolation de notre demeure. Et notre instrument le plus utile pour les capturer ?  L’aspirateur ! 

Pour aller plus loin, je vous invite à écouter ce balado de Québec Science présenté par des scientifiques de chez nous.

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(par Chantal Pepin, membre collaboratrice).